Ben Laden a été tué par un commando américain.

Publié le par plébéin

Tout d’abord que cela soit clair, je ne suis pas favorable au terrorisme et à toute forme de violence. Je n’ai aucune compassion ou admiration pour Ben Laden. Je ne suis pas islamiste, n’y islamisant, je suis laïque et athée.

 

Pourtant je suis scandalisé par l’annonce faite ce jour, 2 mai 2011, en grande pompe par le Président des Etats-Unis Barack Obama. Des commandos américains sur son ordre ont tué Oussama Ben Laden sur le territoire pakistanais.

 

Je suis surpris aussi du silence des politiques de tout bord qui à la mi-journée ne s’étaient pas publiquement prononcés et pris parti clairement par rapport à la déclaration du Président des Etats-Unis.

 

Qu’une soi-disant démocratie prête à s’offusquer de tout acte de violence s’exerçant sur la planète, s’autorise de tuer de sang froid un homme me révolte.

 

Le temps des cow-boys et de leurs méthodes expéditives est-il de retour ? Il semblerait en effet !

 

Une civilisation mature et pérenne se doit de rejeter la loi du Talion. L’un des principes fondamental de  notre société contemporaine est l’existence d’une justice impartiale et proclamant ses jugements sur des faits avérés.

 

Ben Laden devait être jugé par une Cour Internationale.

 

Il semblerait que la cache de Ben Laden était connue depuis 8 mois. Cela laissait le temps à une préparation minutieuse pour l’arrêter et le conduire devant les Tribunaux. Or, il apparaît que ce n’est pas le choix qui a été préconisé par les autorités américaines, délibérément on a assassiné.

 

Une telle action est-elle différente de celle des terroristes qui exécutent leurs otages ? Est-elle différente d’un kamikaze qui tuent sciemment en se sacrifiant des femmes et des enfants ? Ce sont des crimes. L’ordre donné par Barack Obama est un ordre criminel.

 

Une élection présidentielle fut-elle celle des Etats-Unis, justifie-t-elle l’exécution d’un homme ?

 

Les Etats-Unis, avaient ils peurs d’un procès public d’Oussama Ben Laden ? Fallait-il le faire taire ? Ces questions ont lieu d’être posées après une telle décision.

 

Que pensent les dirigeants politiques français de cette sentence, il devraient se positionner clairement.

 

Publié dans Société

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