Valls, Montebourg, Royal et les autres, il y en a marre.

Publié le par plébéin

 

Est-ce un mal lié à nos institutions, surtout de la Cinquième République et son régime présidentiel, mais je suis révolté par le comportement des dirigeants du PS.

Lorsque je constate leur démarche individualiste pour s’auto désigner candidat à la Présidence de la République, je suis révolté.

Je suis certainement un puriste et naïf à la fois. Mais, être de gauche pour moi, c’est avant tout, être au service des autres et aussi être un démocrate. Ces deux aspects devraient amener à une tempérance de ses aspirations individuelles et admettre que l’on ne peut être leader qu’à la condition que ce soit les autres qui le décident et donc de le démontrer tous les jours par le développement de ses idées, son action quotidienne à destination des membres de sont parti et de la société française et internationale, prouver que l’on est le meilleur ou la meilleure en quelque sorte. C’est aussi prouver que l’on peut apporter, en mettant en avant l’intérêt général par rapport à son intérêt personnel, ce que représente le parti auquel on appartient.

Quand je vois ou j’entends les Manuel Vals, Arnaud Montebourg et surtout Ségolène Royal dégainer au plus vite, pour être sur le devant de la scène politique, leur artillerie pour les primaires des élections de 2012, j’ai honte d’être un électeur de gauche.

En effet, rien ne les différencie d’un Sarkozy, d’un Copé ou d’un Bertrand qui ne rêvent que des lustres Elyséens pour leur propre égo ou l’aboutissement de leur carrière politique, dans une démarche individuelle calculée qui passe par tous les compromis et les beaux discours, prêts à jeter aux orties le principe sur lequel ils se sont appuyés hier, pour simplement rester en place.

Je m’attends à un autre comportement de ceux que je vais désigner lors de mon passage dans l’isoloir. Je suis de cette catégorie de français qui aime le désintéressement individuel, le sens de la rigueur dans les engagements et qui bannit la cupidité et l’affairisme.

Les noms cités ci-dessus par leurs actuels agissements ne répondent pas vraiment à ces critères. Mais il est vrai, que leur culture politique ils l’ont apprise sur les mêmes bancs, lors des même séminaires et colloques ou intervenaient les mêmes soit disant experts que leurs pseudo adversaires politique. Je dis pseudo, car lors de la composition des gouvernements de Sarkozy, nombreux étaient ceux de la chapelle PS à faire des prières pour venir officier et manger dans la main du Président.

J’ai honte lorsque je vois la démarche de Ségolène Royal qui est vraiment en ce sens à l’unisson avec Sarkozy, être sur le devant de la scène, people et intrigante, de façon que les médias, tous contents d’avoir du grain à moudre et un papier facile à produire, se précipitent devant elle et l’invitent dans toutes les salles de rédactions et les plateaux d’enregistrement. Elle n’a même pas compris qu’en 2007, elle avait été fabriquée de toute pièce par les médias, que ceux-ci par un habile matraquage, avaient faits en sorte que l’on puisse imaginer que c’était la seule candidate capable de rivaliser avec Sarkozy.

En marketing, on dirait que c’était un bon produit, une femme contre un homme, la première fois en France sous la cinquième République, une femme photogénique qui permettait de valoriser sa UNE, un produit pouvant plaire à toutes les féministes et à la Presse People, une femme faisant des gaffes à ne plus en finir et surtout une femme qui n’avait aucune chance, qui permettrait ainsi, dans l’avenir, de lancer un nouveau produit.

J’espère que mesdames, messieurs, les militants, les partisans de gauche vous allez avec moi vous révoltez et faire comprendre, lors des primaires, à ces imbus du pouvoir qu’ils n’ont pas leur place.

Gouverner est beaucoup plus sérieux que de satisfaire son nombril et sa fatuité, que les électeurs en ont marre de la suffisance, de la vanité des dirigeants, qu’ils attendent à ce que l’on s’intéresse surtout aux aspects de la société, que l’on avance un programme clair. Un programme qui réduise les inégalités, un programme qui prône la justice, un programme où les pauvres ne soient pas toujours ceux qui doivent subir les enrichissements des plus riches, un programme luttant contre l’affairisme et le népotisme, un programme du respect des peuples, un programme qui permette aux futures générations de vivre encore sur notre planète.

Nous ne voulons pas un homme ou une femme, mais nous voulons rêver d’une nouvelle société.

Publié dans Les hommes politiques

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