La Guadeloupe souffre.

Le coup de gueule du 30 janvier 2009 : Guadeloupe tu souffres et on t’ignore.

Un mouvement général touche la Guadeloupe contre la vie chère et notamment contre le prix des carburants.

Le mouvement a commencé il y a déjà, onze jours.

L’information est discrète à ce sujet, contrôlée très certainement par le pouvoir.

Pourtant ce matin sur une chaîne de radio nationale (les auditeurs et les auteurs la reconnaîtront), un reportage a porté sur la fermeture des stations services et ses conséquences.

Que pensez-vous que l’on a interrogé, les gérants de station service, les automobilistes, les entreprises de transport, les salariés ne pouvant pas se rendre à leur lieu de travail ? Que nenni !

Le zoom s’est fait sur les touristes français gênés dans leurs déplacements et ne pouvant pas vivre pleinement leurs vacances.

Il est vrai, la majorité des Guadeloupéens sont noirs et comme tout le monde le sait, ils sont fainéants et certainement fortement intéressés d’avoir une bonne raison de ne pas pouvoir aller travailler. Ils sont comme leurs ancêtres d’Afrique inaptes à se prendre en charge comme un certains homme politique a pu le déclamer à une tribune. Seulement capables de travailler sous la contrainte et le fouet comme du temps de l’esclavage où les bons blancs ont acquis leurs richesses.

Alors que les touristes, eux, qui travaillent pour s’offrir des vacances au soleil et daignent dépenser leur argent pour soutenir l’économie de ces îles lointaines dont la misère n’est pas leur préoccupation, ces touristes doivent être le centre de toutes les attentions.